Réalisée et modernisée par étapes successives, la citadelle de Belfort est un « mille-feuille historique » qui se traduit par 5 siècles de fortifications avérées. Elle fut édifiée après la conquête de la ville en 1687. Elle remplaça un château-fort médiéval qui se dressait déjà sur ce promontoire rocheux. L’ingénieur, architecte militaire, Sébastien Le Preste, marquis de Vauban, y ajouta un système de fortifications de 14 hectares avec trois tours bastionnées (tour 27, tour 41 et tour 46) s’étendant à l’arrière du château. 

On accédait à ces enceintes par deux portes, dont la porte de Brisach toujours présente à ce jour. À la fin du 1er Empire, la ville va connaître sa dernière grande période de fortification avec l’intervention du Général Benoît Haxo et de l’officier du génie Aristide Denfert Rochereau qui vont densifier le système défensif de la citadelle. Les deux collines de la Miotte et de la Justice vont être fortifiées, l’objectif étant de barrer la route royale d’Alsace. L’espace compris entre ces deux forts jusqu’à la ville et la citadelle portait le nom de « camp retranché de Belfort » et était conçu pour accueillir 15 000 hommes en garnison. Cette forteresse moderne rendue célèbre en 1870 durant la guerre franco-allemande, où les belfortains résistèrent héroïquement, est ouverte en accès libre toute l’année. 

Plusieurs fois par an des visites guidées y sont organisées par l’office du tourisme de Belfort. Pendant le mois d’août la ville organise au sein de la Citadelle de Belfort « Un été sous les murailles » qui offre un programmation cultuelle riche avec des concerts, des ateliers, des visites théâtralisées et des spectacles. Dans l’enceinte de la citadelle se trouve également le musée d’Histoire accessible toute l’année sauf les mardis.